Présentation du modèle Stics

Présentation du modèle Stics

Le modèle Stics est un modèle dynamique, générique et robuste permettant de simuler le système sol-atmosphère-culture.

Le modèle de fonctionnement des cultures STICS est né en 1996 à l’INRA à l’initiative de Nadine Brisson avec l’appui de Dominique Ripoche pour les aspects informatiques.

STICS s’est construit par synthèse de « morceaux » en regroupant les modèles GOA (plante), BYM (eau), et LIXIM (azote), modèles essentiellement apportés par deux équipes de l’INRA, celle d’Avignon (avec Nadine Brisson) et celle de Laon (avec Bruno Mary).

Au départ, STICS simulait deux plantes principales, le blé et le maïs, et le modèle a ainsi fait ses premières armes à l’occasion du projet Ecospace (1997) afin de simuler la production agricole et les fuites de nitrate en fonction de l’hétérogénéité des sols. Puis, très rapidement, le besoin s’est fait sentir d’adapter STICS pour prendre en compte de nouvelles cultures et de nouvelles conduites.

C’est alors que Nadine Brisson a recherché ardemment de nouvelles compétences pour enrichir et faire évoluer le modèle. Peu à peu, de nombreux chercheurs et partenaires se sont investis dans le développement du modèle de manière à y capitaliser les connaissances et l’expérience afin d’en faire un outil utile à tous.

Evolution des formalismes de Stics dans le temps

Depuis 1996, des séminaires de travail sont organisés tous les deux ans (jusqu’à une centaine de participants) afin de discuter des évolutions attendues.

Le modèle est aujourd’hui adapté à près d’une vingtaine d’espèces cultivées, annuelles, pérennes, herbacées ou ligneuses.

Par ailleurs, treize partenaires de la recherche, du développement ou de l’enseignement ont signé une convention avec l’INRA pour unir leurs efforts en vue du développement du modèle.

Enfin, plus de cinquante co-auteurs ont participé à la rédaction d’un ouvrage décrivant le cadre conceptuel et détaillant les formalismes du modèle.

Sur la scène internationale, le modèle est aujourd’hui reconnu et utilisé au sein de projets portant sur l’intercomparaison de modèles tels qu’AgMIP ou MACSUR.